Une brève histoire du père en occident
Chez les romains, c'est le père qui décide si l'enfant qui naît dans la maison (qu'il soit ou pas son enfant biologique) deviendra son enfant. S'il fait le geste de le soulever, il le fait sien. Sion, l'enfant est placé sur les marches du temple et dévoré par les bêtes sauvages ou recueilli par un passant compatissant. Le pater familias a le droit de vendre ou de tuer son enfant.
Puis, la paternité évolue. Elle se civilise et se rigidifie en même temps. Le droit de tuer son enfant est aboli, puis, la coutume de l'exposition. Puis, le père ne peut plus avoir d'autres enfants que ceux d'une femme avec qui il est marié. Mais le père reste le maître incontesté du destin des enfants.
Petit à petit, ce pouvoir est remis en cause. La religion, puis l'état se mêlent à leur tour du futur des enfants.
Enfin, les guerres mondiales ont appris aux femmes à se débrouiller seules pendant que les maris étaient à la guerre, prisonniers ou morts mais il a fallu attendre mai 68 pour que soit définitivement aboli la toute puissante du père et que la femme soit considérée comme l'égale de l'homme pour décider de l'avenir de leurs enfants..

L'idée de créer une fête pour que les enfants honorent leurs pères est née à Spokane, aux états-unis.
Cest une femme qui s'appelait Sonora Smart Dodd qui a eu cette idée en écoutant un sermon le jour de la fête des mères en 1909.
Elle avait été élevée par son père, Henry Jackson Smart, après la mort de sa mère et elle voulait lui faire savoir à quel point elle lui était reconnaissante.
Comme son père était né en juin, elle choisit ce mois pour organiser la première fête des pères à Spokane le 19 juin 1910.

On ne les fête en France que depuis 1968. En suède, on les fête en novembre et ce jour là, on leur apporte le petit déjeûner au lit. (une idée à voler).
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